Plus de 1 million de personnes ont été tuées dans le camp de concentration et d’extermination nazi d’Auschwitz, situé en Pologne pendant la Seconde Guerre mondiale. Aujourd’hui, cet endroit est un mémorial et un musée, ouvert au public, qui accueille chaque année deux millions de visiteurs désireux d’en apprendre davantage sur le meurtre systématique des Juifs. Cette communauté a subi l’oppression, le travail forcé et un génocide. On a tendance à évoquer l’actualité et les tendances en matière de réalité virtuelle, mais ce n’est pas que cela, la VR. Ce n’est pas que des jeux, des animations ou lister les meilleures salles de réalité virtuelle parisienne ou lilloise. C’est aussi des œuvres, des images aux services de l’histoire ou de moments forts et émouvants. Dans cet article, nous vous parlons aujourd’hui d’une visite virtuelle produite à Auschwitz qui est très émouvante et s’avère essentielle pour le devoir de mémoire afin que ces atrocités ne tombent pas dans l’oubli.
Contexte de cette émouvante immersion
Le Rav Ysrael Goldwasser est le guide de ce périple en profondeur. Notre première escale s’effectue à Cracovie, à 60 km d’Auschwitz, et qui était une des villes juives principales de Pologne avant la Seconde Guerre Mondiale. Il nous fait découvrir les témoignages de ce qui fut une communauté florissante, notamment la synagogue et le cimetière. Nous nous dirigeons ensuite vers le camp de concentration, avec son portail tristement célèbre et ses rails qui s’enfoncent dans l’horreur.
Une histoire poignante
Cette visite met en lumière une histoire tragiques et douloureuses et avec le point de vue d’aujourd’hui nous raconte le passé. Des images prises à notre époque dévoilent le camp vide et seulement quelques véhicules à l’extérieur des barbelés.
Le Rav Goldwasser débute la visite par les quais de déchargement des wagons blindés qui transportaient les Juifs d’Europe. Des clichés d’archives sont superposées au récit du guide.
Nous poursuivons vers l’un des blocs, comprenant la cuisine, les salles de douche et les fours crématoires qui ont été démolis. Les témoignages sont extraordinaires, mais c’est l’espoir qui est mis en avant.
La technologie de réalité virtuelle permet de tourner à 360° et d’observer le camp entier. Une prise de vue provenant d’un drone proposent une vue d’ensemble. Cette visite est comparable à celle qui se déroule sur place. La tranquillité du camp ajoute un sentiment de solennité.
L’histoire du projet
Il y a quelques années, Chani Koplowitz, Yuti Neima et Miriam Cohen, trois cinéastes d’un milieu ultra-orthodoxe, se sont intéressées à la réalité virtuelle. Elles ont pensé que cette technologie serait parfaite pour leur projet de documentaire sur un voyage à Auschwitz destiné à ceux qui ne pouvaient pas s’y rendre.
Malheureusement, leurs demandes ont été rejetées par les spécialistes qui ont affirmé que la réalité virtuelle était plutôt adaptée aux films courts et animés. Les trois femmes ont donc dû apprendre par elles-mêmes en achetant une caméra. Lorsqu’elles sont arrivées à Auschwitz, Miriam a été submergée par des émotions difficiles à décrire lorsque le gardien leur a ouvert le portail.
Pendant le tournage, elles ont plusieurs fois eu envie d’abandonner le documentaire, mais elles ont finalement persévéré. Leur œuvre a obtenu un vif succès auprès de tous, même les plus conservateurs. Il est montré dans les établissements scolaires israéliens et est sur le point d’être exporté aux États-Unis et en Grande-Bretagne.
Christian Kazadi alias Sham Damaski
Responsable marketing ByEvos