Immerger totalement l’utilisateur dans une vidéo, une simulation ou un jeu vidéo, voilà le défi que s’est lancé Samsung avec ses casques VR en 2014. Huit années après ce défi fou, revenons sur ces produits de la marque coréenne ! L’avènement de la réalité virtuelle a apporté une abondance de casques VR à portée de main, accessibles partout pour des expériences immersives sans fin. A-t-il évolué ? Quels sont ses points forts et ses points faibles ? Nous vous disons tout sur les casques de réalité virtuelle Samsung.
Un pionnier en la matière
En 2014, Samsung, en collaboration avec Oculus, se lance dans l’aventure VR en proposant ses casques VR, les Samsung Gear VR. À leur début, les casques de réalité virtuelle Samsung étaient destinés aux propriétaires des smartphones spécifiques. Il s’agit du Galaxy S6, S6 Edge, S6 Edge+, S7, S7 Edge ainsi que du Samsung Note 5. Parfaitement conçu pour ces modèles de téléphone, le casque permet de maintenir le smartphone sans le désaxer. Grâce à une fiche micro-USB présente sur le casque, le téléphone peut automatiquement basculer en mode VR. Il accède ainsi aux différents jeux que propose le Gear VR Service.
Toujours à la pointe de l’innovation
Les casques de réalité virtuelle Samsung n’ont pas cessé de s’améliorer. En 2017 sort ainsi la dernière mise-à-jour du Samsung Gear VR. Qu’est-ce qui a changé ? Le casque VR peut accueillir les Galaxy S7, S7 Edge et le Samsung Note 7. Il propose également la Motion Controller, une petite télécommande permettant d’interagir avec son environnement 3D.
Qui dit jouer sur son téléphone, dit batterie qui peut lâcher relativement vite. En effet, les jeux en 3D ont cette tendance à littéralement aspirer la charge du smartphone. Samsung a ainsi pensé à placer un mini port-USB sous le casque. L’utilisateur peut alors charger son téléphone sans avoir à arrêter de jouer. Une solution peu esthétique, mais qui satisfera plus d’un.
Quelques points à améliorer
Bien que la firme coréenne cherche à toujours être devant ses concurrents, cela n’empêche pas certains couacs sur ces appareils. Le Samsung Gear VR ne fait pas exception à cette règle. Le premier défaut de son casque VR réside dans sa compatibilité ou plutôt sa non-compatibilité.
En effet, dès sa sortie, il ne permettait pas aux utilisateurs des modèles Samsung, autres que ceux sus-cités, d’y jouer. De plus, le catalogue de jeux capables d’interagir avec la Motion Controller est assez restreint. Cette dernière sera en grande partie reléguée au rôle de pointeur dans l’écran de menu. Enfin, à force d’utilisation, le casque a tendance à un peu trop chauffer, réduisant ainsi le temps d’expérience en immersion.
Christian Kazadi alias Sham Damaski
Responsable marketing ByEvos